Lamalou-Les-Bains
Son nom vient du ruisseau traversant la cité qui s’appelait Malou ou Betoulet pour devenir aujourd’hui Bitoulet.
Ce vallon relevait de la commune aujourd’hui disparue de Mourcairol qui, en 1845 devait éclater en 2 communes bien distinctes : Les Aires sur la rive gauche de l’Orb et Villecelle sur la rive droite mais assez éloignée de ses bords. Lamalou n’était encore à ce moment là, du moins administrativement, qu’un hameau de Villecelle. C’est en 1878 que Lamalou déposséda Villecelle et devint à son tour commune.
Les sources de Lamalou les Bains sont apparues à la suite du percement de galeries minières aux XI ème et XII ème siècles. La tradition veut qu’un paysan souffrant de douleurs, se soit baigné dans la mare boueuse formée par ces eaux et en ait retiré une sédation appréciable de son mal.
En 1610, un document cite qu’à la place de la source existait une maison servant de bains sur 18 m² où pouvaient prendre place 10 à 12 baigneurs sur le lieu dit La malou.
Le 1er établissement thermal est inauguré en 1709. En 1743, dans une lettre adressée à Fagon, Premier Ministre du Roi Louis XV, il est noté que les bains de La Malou sont indiqués pour les rhumatismes, les sciatiques, les courbatures…
Au fil du temps, la ville se transforme et devient avec la création des centres de rééducation une des plus grandes stations de la traumatologie et de la rééducation en France
De nos jours, la rééducation fonctionnelle et le Thermalisme occupent une place importante dans la vie de la cité auxquels s’ajoutent le tourisme de pleine nature avec les Massifs du Caroux et de l’Espinouse et les nombreuses infrastructures de loisirs.
De création récente, Lamalou les Bains ne manque donc pas d’intérêt pour les amateurs de l’architecture du 19e siècle. Depuis les grands hôtels en passant par les thermes jusqu’au théâtre et au casino, tout l’éclectisme de l’époque y est représenté.