Souvent perché sur un rocher, il fréquente les eaux rapides et peu profondes.
Il a une technique de pêche unique : il s’immerge totalement dans l’eau et avance à contre courant pour fouiller le lit, retournant les cailloux, en quête de petits invertébrés.
Aigrette garzette
Elle s’observe le long des berges de l’Orb, où elle chasse poissons et insectes.
Elle s'accroupit, les ailes partiellement déployées, réduisant la réverbération du soleil. Cette posture crée de l'ombre attirant ses proies, à la surface de l'eau, qu’elle harponne avec son bec.
Bergeronnette grise
Insectivore, elle se nourrit d’insectes aquatiques et terrestres. Au bord de l’eau, elle arpente la végétation flottante glanant quelques proies à la surface.
Bergeronnette des ruisseaux
Elle affectionne les eaux courantes, nichant le long des torrents et des rivières.
Elle sautille de rocher en rocher et déambule près des trous d’eau à la recherche d’insectes et larves aquatiques.
Grand cormoran
Piscivore, il capture sa proie sous l’eau pouvant y rester plus d'une minute. A la surface, il l’étourdit en la secouant et la lance en l'air avant de l'avaler dans le bon sens.
Il s’observe souvent au bord de l’eau les ailes ouvertes faisant sécher son plumage.
Martin pêcheur
Il se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes.
Piscivore, il guette ses proies de son perchoir au dessus de l’eau. La proie repérée, il plonge presque verticalement et capture le poisson sous l’eau, pouvant aller jusqu’à un mètre de profondeur.
Héron cendré
Chasseur passif, il reste immobile, perché sur une patte, pendant de longs moments sur la rive, attendant le passage d’un poisson ou amphibien.
A la vitesse de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce sa victime.
Guêpier d’Europe
Il s’observe, au printemps, aux abords des berges de l’Orb nichant dans les falaises où il creuse un terrier.
Comme son nom l’indique, guêpes et frelons constituent sa principale nourriture qu’il chasse en vol à la manière des hirondelles.
Loriot d’Europe
Oiseau africain, il abandonne le continent noir pour se reproduire dans nos contrées.
Timide et discret, il se cache dans le feuillage des arbres de la ripisylve. Il est rare de l’apercevoir, seul un éclair jaune vif ou son chant flûté attestent de sa présence.
Canard colvert
Il affectionne les zones calmes à la végétation flottante lui procurant graines et invertébrés.
Canard barboteur, il se nourrit à la surface de l'eau, plongeant la tête sous la surface en basculant son corps, la queue tendue verticalement hors de l'eau, tout en nageant.
K.SULTER