Saint Jean de Minervois

Terre du "Nectar des dieux"

A mi-chemin entre la plaine Minervoise et les avant-monts, le village est situé au nord-est du plateau du Minervois, au coeur des 180 hectares de l'appellation Muscat de Saint-Jean-de-Minervois.

Sur ces terres de calcaire blanc s'accroche une vigne râblée, au milieu de parcelles délimitées par des murs en pierres sèches ponctués de capitelles.

La légende dit qu’autrefois, suite à un terrible orage, seuls trois ceps résistèrent : trois souches de muscat « petit grain ». La récolte venue, le résultat fut étonnant et ceux qui dégustèrent le nommèrent « nectar des Dieux ». Ainsi naquit le célèbre muscat de Saint Jean de Minervois, classé AOC depuis 1949 et réputé pour ses arômes exceptionnels de citronnelle, d’acacia et de tilleul.

Le muscat petit-grain, l'un des plus anciens cépages connus, est le seul à s'adapter aux conditions sèches et ensoleillées de ce territoire.

A l'est de Saint-Jean, entre les hameaux de Gimios et Barroubio, une gorge profonde abrite l'église Saint-Jean-de-Dieuvaille, du Xllle siècle.

Un peu d'histoire

Le vignoble de Saint-Jean daterait, selon une légende, comme dans tout le Languedoc, de l'époque romaine.

Ce qui est vrai historiquement, c'est que le seigneur de Pardailhan prélevait dès le Moyen-Age un droit seigneurial sur le vin de Saint-Jean et Saint-Martial.

Le dernier seigneur-baron de Pardailhan Thomas-François de Treil de Pardailhan, maître d'hôtel du roi Louis XVI à la cour de Versailles, aurait fait goûter à la table royale le vin de son domaine.

Au-delà de cette anecdote peut-être légendaire, la commune produit un muscat remarquable, qui a obtenu l'AOC en 1949 (décret du 10 novembre 1949).