Patrimoine religieux du Minervois au Caroux
Le temps passe et puis, un jour, on ouvre les yeux en se promenant dans un endroit oublié depuis des années. Ce pays qui semblait familier soudain prend une toute autre dimension,un autre monde apparaît, et avec lui un nouveau sentiment, une prise de conscience des véritables trésors qui nous entourent.
Découvrez le patrimoine religieux du Minervois au Caroux à travers ses nombreuses églises, chapelles, cathédrale qui pour beaucoup sont des lieux incontournables ! Des lieux sacrés qui invite à la méditation, contemplation et à la sérénité.
Voici quelques sites à découvrir lors de vos escapades dans les villages ou en balade :
L' arrivée de plusieurs abbés éminents l'enrichit, notamment grâce à ceux de Catalogne et d'Aragon(Ramire II, y fut moine avant d'être choisi comme roi d'Aragon en 1134).
L'abbaye est érigée en évêché par une bulle du pape Jean XXII le 18 février 1317, et devient donc cathédrale.
A la fin du XVe siècle, les travaux de remplacement du chœur roman par un chœur gothique, doté d'un chemin de ronde et d'une lumineuse chapelle débutent, mais ne furent jamais achevés car les huguenots détruisirent le cloître et la cathédrale en 1567.
Concerts et visites
La Cathédrale est ouverte tous les jours, accès libre.
Visite sur demande pour les groupes toute l'année.
Insolite : profitez d'une visite musicale sur demande.
En 1610, les moines supplient pour la transformation de l'abbaye en collège de chanoine réguliers citant la ruine des bâtiments depuis le pillage des guerres de religion, bâtiments conventuels, dortoir et cloître étaient rasés obligeant les religieux à dormir en ville, contrairement au respect de la règle.
Partiellement ruinée pendant plus de 150 ans suite aux guerres de religion, l'intégrité de l'église n'a été restaurée qu'au XVIIIe siècle, c’est en 1711 la façade néoclassique actuelle est érigée à l'emplacement du chœur démoli. Une de ses spécificité est alors créée avec l'inversion du sens de la nef.
L'agencement du chœur permet la mise en place d'un des plus remarquables exemples de l'art baroque du XVIIe siècle avec notamment des statues, des dorures, des ornements multicolores ou encore l'orgue de Micot.
LE PRIEURE DE SAINT JULIEN
Il y a mille ans, les Seigneurs d'Olargues auraient bâti une véritable forteresse sur l'éperon rocheux au-dessus du hameau des Horts, commune de Saint-Julien au lieu dit le Castellas. Dominant toute la vallée et offrant les garanties d'un système défensif efficace et très élaboré, la vie devait y être fort rude.
Toutefois un habitat s'est développé autour de ce castrum. Aujourd'hui, un chemin d'accès permet de vous rendre sur ce site, afin de visiter les vestiges d'une époque lointaine.
L'église de Saint-Julien est mentionnée dès 899. Par la suite, cette église dépendra, avec le titre de Prieuré, de la mense monastique de Cassan.
Le monastère est fondé en 1080. Saint-Julien est alors une cure régulière, dont dépendent les églises d'Olargues, de Berlou et de la Voulte.
Au XIIe siècle, le Pape Jean XXII met le chapitre de la cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières en possession de divers lieux parmi lesquels Saint-Julien d'Olargues et ses dépendances.
Durant les troubles de XVIe siècle, l'édifice est remanié, une pierre encastrée dans la facade du clocher date la construction de la Tour (1585).
Au XVIIIe siècle, on restaure la Sacristie.
Le Prieuré est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 12 février 1951.
L'ensemble du Prieuré, de par ses pierres contrastées (poudding, roches volcaniques, gneiss et schistes) donne un effet de polychromie.
Quelques détails architecturaux sont à noter :Le magnifique tympan en damier, l'absyde décorée sur tout son pourtour d'arcatures lombardes géminées.
Le clocher est une tour carrée de 6.75m de côté. Ses murs ne sont pas appareillés. Une pierre porte en creux quelques restes d'un blason effacé.
A l'intérieur, l'une des arcatures repose sur un "corbeau" sculpté d'une tête de femme portant la main à sa bouche. Serait-ce Eve mangeant une pomme ? Ou simplement une invitation a respecter le silence de ce lieu saint ?
Le prieuré de St-Julien accueille plusieurs festivals de musique.
Pour visiter le Prieuré, contactez la mairie de Saint Julien
Profiter des Concerts organisés par l'AMVJO ainsi que du Festival de musique classique "Autour du Quatuor" en Août.
EGLISE SAINT ANDRE
L’église Saint-André de Roquebrun, d'architecture romane, est d’abord une chapelle castrale. Au XVIIIème siècle, suite à une crue, l’église paroissiale Saint-Jean-l ’Evangéliste (en bord d'Orb) est emportée par les eaux, la chapelle castrale est donc transformée en église. Pour cela, le petit édifice roman devient le transept de l'église actuelle, qui est orientée vers le nord, cette transformation brise les règles de constructions de l'époque qui convenaient de construire les bâtiments religieux vers l’orient, c’est-à-dire que le chœur, là où se tiennent l’autel et le prêtre, doit se trouver à l’est. Le mur-clocher roman devenant une des façades de l’église.
EGLISE SAINT LAURENT
Située en haut de l'Escalier de la Commanderie à Olargues, cette église d' Art roman Languedocien a été constuite avec les pierres de l'ancienne Eglise du Castrum et inaugurée en 1688.
L'église actuelle dans le village n’est construite qu'en toute fin du XVII° siècle, en remplacement de l'église castrale Saint-Laurent du xii actuellement en ruine, le seul vestige encore debout est le clocher, qui était initialement le donjon du château, transformé en clocher au XVe siècle L'ancien clocher fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 8 décembre 1928.
L'église actuelle est recherchée pour son tableau du martyre de saint Laurent (XIX° siècle) et l'orgue installé en 1900 (exécuté entre 1845 et 1850 par l'abbé Clergeau) classé au monument historique en mars1984.
EGLISE SAINT VINCENT D'OLARGUES
La croix de Saint-Vincent est classée aux monuments historiques depuis le 30 septembre 1911.
Il ne s’agit pas d’un calvaire, mais de ce que les historiens de l’art ont pris pour habitude de nommer une croix cimétériale. Elle se trouvait au centre de l’ancien cimetière, qui existait sous la place actuelle et a été déplacé au début du XXème siècle. Elle dominait l’ensemble du lieu.
Les croix sculptées comme celle-ci sont très rares. On en dénombre une dizaine sur l’ensemble du territoire national. Elle possédait une « sœur » sur la commune de Cébazan, laquelle a été volée, et le type de sculpture laisse à penser qu’il s’agit du même artiste. La plupart des croix de ce type était beaucoup plus simple, généralement en pierre de pays, de grandes dimensions avec de larges moulures.
Celle-ci est datée entre le XVème et le tout début du XVIème siècle. Elle semble vraisemblablement être l’œuvre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dont l’église actuelle faisait partie de la Commanderie, car sa richesse d’ornementation tranche beaucoup avec la situation géographique et économique du village à cette époque.
Elle est travaillée sur ses quatre faces pour pouvoir être vue de tous les côtés.
Sur sa face antérieure, le Christ est en croix, au centre du tableau principal. À droite, Marie-Madeleine est à genoux, éplorée. L’artiste a même été jusqu’à sculpter une larme sur sa joue pour donner plus de réalisme à la scène. Derrière elle, se trouve la Vierge. Elle se tient debout, les mains jointes, avec l’attitude et le costume qu’on utilise généralement pour la représenter dans des scènes de mise au tombeau. Sur la gauche, l’apôtre Saint-Jean Baptiste se tient debout, les cheveux bouclés, relevant de la main gauche le pan droit de son manteau.
Sur la face postérieure, une statue de la Vierge portant une couronne ouvragée. Elle avait certainement les mains jointes, mais le temps et l’usure les ont faites disparaître. Elle est entourée par deux évêques.
Sur les faces latérales, on peut découvrir, à droite, un évêque tenant un livre ouvert et une banderole sans inscription. Il s’agit très certainement de Saint-Vincent, patron de l’Église ; de l’autre côté, un évêque accompagné d’un homme au torse nu et au bas du corps drapé, les mains chargées de fruits (des pommes et du raisin), symbolisant la principale production agricole de la région.
Au sommet, deux statuettes adossées de la même dimension, représentent Dieu le Père. Sa main droite est levée pour bénir et l’autre porte le globe du monde.
Restaurée au printemps 2014, grâce au partenariat de la Délégation Régionale à l'Action Culturelle Languedoc Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, le Conseil Général de l'Hérault, le réseau des sites et musées de l'Hérault, la commune de St-Vincent d'largues et avec l'appui technique du Pays Haut Languedoc et Vignoble et de la Communauté des Communes Orb-Jaur, elle est mise en valeur à l’intérieur de l’église afin de la protéger pour les générations futures.
Visite sur demande à la mairie, située juste à côté de l’église. Tél
EGLISE SAINT MARTIN LE VIEUX
Située dans le hameau de Paguignan, commune d'Aigues Vives (34), cette église dépendait du prieuré augustin de St Nazaire de Béziers. Remplacée par une Eglise moderne située à quelques mètres. Ensemble composé de l'ancienne église paroissiale et du cimetière datant du moyen âge dont les rénovation dans les années 80 on permit de distinguer des vestiges d’un temple gallo-romain, notamment un morceau de table d'autel provenant d’un temple narbonnais dédié au 1er Auguste détruit dans l’incendie de 145, qui servit un temps de marche à la nouvelle église.
EGLISE SAINT JEAN DE DIEUVAILLE "Eglise du Trou"
EGLISE SAINT ETIENNE DE MINERVE
Située dans le village, classée Monuments historiques, elle abrite le plus ancien autel de France, daté (456-459) !
Attestée dès le Xe siècle, remaniée aux XIe et XIIe siècle. Son abside en cul de four est d’un style roman très pur. Elle abrite un monument remarquable : l’autel Saint Rustique, toujours en usage liturgique depuis l’an 456, date à laquelle l’évêque de Narbonne Rusticus le fit faire, comme l’atteste l’inscription gravée sur la face principale. Cet autel a la particularité d’être couvert de « graffitis » des époques carolingienne et préromane, en réalité des signatures de dignitaires qui prêtaient serment sur les reliques de l’autel. En face de l’église, la Colombe de lumière est dédiée aux Cathares brûlés en 1210. C’est une oeuvre du sculpteur minervois Jean-Luc Séverac.
EGLISE NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION
EGLISE SAINT MARTIN
EGLISE SAINT ETIENNE
EGLISE SAINT MICHEL
Les Chapelles
LA CHAPELLE SAINT ROCH
Située à Mons, plus précisement à la Voulte.
Bâtie entre le XIème et le XIIème siècle dans l’enceinte du château, dont elle est un des derniers vestiges encore debout. Cette chapelle romane est dédiée à Saint-Roch, Notre Dame de la Voulte dépendait du Prieuré de Saint-Julien.
La chapelle fut édifiée au XIIe siècle comme chapelle de castrale du château de la Voulte, aujourd'hui disparu. La chapelle a été remaniée au XVIIe siècle, au XIXe siècle, la vénération de Saint Roch, invoquée pour guérir les maladies et protéger les récoltes, a pris le pas sur celle de la Vierge Marie. Aujourd'hui désaffectée elle reçoit toujours hommage, les paroissiens s'y rendant en pèlerinage le 16 août. La chapelle est inscrite au titre de site historique depuis le 29 décembre 1981.
En savoir +
De jolies légendes relie cette chapelle à St Pontien : Pape de 230 à 235, déporté par l'empereur Maximin. On dit qu'à l'époque où il était moine il protégea le village et les gens de passage dans la vallée des méfaits du baron d'Aupenac.
- Le petit moine de la chapelle par ses prières aurait arrêté les eaux qui risquaient de noyer la vallée
- Le baron d'Aupenac était connu pour lors du mauvais temps, recevoir les gens de passage qui demandaient abri dans le village fortifié de Roquebrun et en profiter pour les détrousser. St Pontien par ses prières aurait repoussé le mauvais temps privant ainsi le seigneur de ses rapines, le Baron aurait du haut de sa tour pesté que le diable l'emporte si ce moine continuer ainsi et il fut exaucé.
On rapporte également que ce fut lui qui apporta les premières graines de mimosa et d'orangers qui auraient ensuite prospérés du fait du microclimat.
LA CHAPELLE SAINT PONTIEN
[Chapelle Saint-Poncian ] de date de construction inconnue, elle citée pour la première fois dans une charte en 940 sous le nom de Saint-Pontien de Baraussan (le suffixe « an » rappelle l’origine romaine de la villa qui se trouvait sur cet emplacement) Des vestiges trouvés lors de la restauration de 1994 permettent de dater une première occupation du sol de l’époque d’Auguste. Ce monument a toutes les caractéristiques d’une église wisigothique avec son chevet étroit et ses murs convergents vers le soleil levant, symbole du Christ ressuscité. Cet édifice fut l’objet de transformations multiples par suite, la pente d’un terrain ne retenant pas les murs et de la proximité d’une route souvent parcourue par des guerriers et des pillards en furent surement la cause.
Pour y aller : Sortie de Ceps, D14 en direction de Roquebrun. Au coeur des vignobles du Domaine du Vieux Chai.
LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE TREDOS
Située à Saint Etienne d'Albagnan.
Le nom apparait en 940 sous le titre "Beatae Mariae de Thésauris", lieu ou se déroula au Xème siècle un concile : concilium Auzedinense. Aujourd’hui, au pied de la chapelle, se trouve un champ que les anciens appellent le "champ des Evêques”.
Deux légendes se disputent la statue vénérée :
La première nous dit qu'entre Olargues et le « Mas de la Gleisa » (Saint-Etienne d’Albagnan), se situe un rocher appelé le roc de la vierge qui servait autrefois de piédestal à une statue de la vierge Marie. Un jour les habitants du hameau de « la Fumade » la virent s’élever dans les airs, passer au dessus de leurs têtes et se diriger vers Tredos où ils la trouvèrent.
La seconde, qu’une jeune fille venue d’un hameau voisin de Tredos gardait les chèvres en ce lieu. Des jours durant, une des chèvres gratta avec son sabot toujours le même endroit. Cela l’intrigua et en cherchant, elle y découvrit la statue.
LA CHAPELLE SAINT GERMAIN
Située à Cesseras
La chapelle Saint-Germain de la Serre fut construite aux XIe et XIIe siècles. La différence d'appareil révèle deux campagnes de construction.
C'est l'ancienne église paroissiale d'un village aujourd'hui disparu. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 1947.
La façade méridionale présente un portail aux claveaux polychromes (blanc, beige, brun, ocre et noir) abrité sous un arc de décharge supporté par deux puissants contreforts.
Un troisième contrefort, plus faible que les précédents, rythme cette façade : il est encadré de deux fenêtres, l'une très semblable à celle du chevet (étroite et surmontée d'un arc monolithe et d'un cordon de basalte) et l'autre, plus large et surmontée d'un arc fait de trois rangées de pierre.
Cette belle chapelle romane se dresse à deux kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du village, isolée dans un bois de pins.
LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE CENTEILLES
Située à Siran, isolée au pied du Pic Saint-Martin, la chapelle de Centeilles, entourée de cyprès et de chênes verts renferme de belles fresques.
Construite au milieu des vignes, des chênes et des pins, la chapelle Notre Dame de Centeilles est située sur les coteaux, à environ 3 kms au Nord de Siran. Son chemin étroit, bordé de murs de pierres sèches et de « capitelles », se termine par deux chapiteaux.
La chapelle est bâtie de murs de pierres blanches et grises et d’un toit de lauzes surmonté d’un clocheton. L’entrée est encadrée par un porche. Des peintures aux thèmes religieux ornent les murs intérieurs, tel que l’arbre de Jessé en face de l’entrée.
Les fenêtres sont garnies de vitraux, les fresques sont remarquablement restaurées. La cloche sonne, des cérémonies religieuses et des fêtes y sont célébrées.
Visite
Ouverte au public du 1er Avril au 15 Novembre de l’année, le Dimanche de 15h à 17h.
Pour les visites exceptionnelles et les groupes, vous pouvez prendre rendez-vous auprès de M ou Mme Mandeville, au
Pour s'y rendre : suivre les panneaux depuis Siran. Profitez aussi d'une belle randonnée au départ de la chapelle ou d'une pause pique-nique.
L'actuelle chapelle gothique, date des XIIIe et XVe siècles, elle a été édifiée à l'emplacement d'une église romane, elle-même remplaçant un édifice primitif de l'époque wisigothe. Après la Révolution, il servit de bâtiment agricole et de bergerie, jusqu'à son acquisition et sa restauration en 1960, à l'initiative du conservateur du musée d'Ensérune : le chanoine Giry. Les armoiries des seigneurs de Siran et du village sont gravées sur les clés de voûte de la chapelle. L’intérêt principal de l'édifice est la présence à l'intérieur d'un décor peint, réalisé entre le XIIIe et le XVe siècle.
La chapelle a été classé Monument historique le 24/11/1954.
L’histoire de la chapelle est particulière car elle est véritable et vaut toutes les légendes. On ne connait pas avec précision la date de sa construction mais ce qui est sûr c’est que vers la moitié du XIXème siècle, des moines, venus d’Espagne fuyant on ne sait trop quoi, vinrent s’installer dans la châtaigneraie en contrebas. On peut voir encore les bâtis et un chemin de croix fait de cavités dans les murs qui soutiennent les terrasses de la châtaigneraie.
On dit que le “supérieur” de ces moines guérissait les malades. Il venait du monde tant et plus pour se faire soigner. Jusqu’au jour où les médecins de la vallée en eurent assez et déposèrent une plainte à l’ordre des médecins pour exercice illégal de la médecine...
Les gendarmes montèrent donc pour faire cesser les agissements de cet empêcheur de tourner en rond. Mais les gens du Mas du Gua, prévenus, se rendirent vite à l’Hermitage et élaborèrent un stratagème. Lorsque les gendarmes arrivèrent ils virent les habitants rassemblés dans la chapelle priant devant un linceul : le père était mort et c’était la messe de funérailles. Ils rebroussèrent alors chemin. Une tombe fut creusée que l’on peut voir encore mais dans laquelle il n'y a personne. "L'omerta” tomba sur le village et jusqu’à aujourd’hui la vérité est restée cachée.
Certains disent que les habitants firent un corps de cire pour tromper les gendarmes. Les moines avaient fui. Ou? Nul ne le sait...
LA CHAPELLE SAINT MARTIN DES OEUFS
Située près du Mas du Gua (Le hameau du Gué) traversé par la “cesse”, "cessa” en Occitan et sur le col du même le nom et on dit qu’elle configure un alignement avec le prieuré de Saint-Julien et avec Notre-Dame de Capimont à Hérépian. Pour y aller il faut prendre un chemin de terre après le pont du Mas du Gua et monter à pied. Une ancienne “drailha” permet de rejoindre le col également. C’est le chemin emprunté autrefois les lundis de Pâques. Après la célébration les gens se rassemblaient pour partager l’omelette Pascale. C’est ainsi que la tradition perdure et que bon an mal an du monde s'y retrouve ce jour-là.
Aujourd’hui, alors que la nature reprend ses droits, des gens venus de partout se rassemblent pour manger avec les habitants l’omelette pascale. Allemands, anglais, hollandais viennent et sont heureux de partager notre culture et nos traditions.
Pour y aller : Accessible à pied au départ du Mas du Gua ou d'Olargues suivre les pistes non balisées que vous retrouvez sur les cartes détaillées.
LA CHAPELLE SAINT COME
Située sur le chemin d'Artix, à environ deux kilomètres de Beaufort, cette chapelle n'est remarquable que par ses deux murs, arasés du sol. Malgré les ravages qu'elle a subis, dont la plupart ne sont pas l’œuvre du temps, peut apporter certaines précisions sur les caractéristiques des constructions préromanes.
Pour y aller : Suivre la rando le Sentier de Côme au départ du village de Beaufort. (Circuit facile, balisé en bleu).
LA CHAPELLE DE LA DOURQUE
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours plus connue sous le chapitre de Chapelle de la Dourque, petite chapelle du XVIIe, se situe à Ferrieres Poussarou et surplombe Berlou. Elle s'ornait une très ancienne vierge en bois qui a été dérobée, remplacée elle fut à nouveau dérobée mais les croyants se sont obstinés, une collecte a été effectuée et a permis de financer intégralement l’acquisition d’une nouvelle statue, achetée au monastère de Monserrat près de Barcelone: elle représente une vierge noire. Pour éviter que ne se reproduisent de nouveaux délits sur ce site marial, des mesures de sécurité ont été prises.
LA CHAPELLE SAINTE MADELEINE DE MOUNIS
Située à Plaussenous, charmant petit hameau de Vieussan.
L’ancienne église Sainte-Madeleine de Mounis est un petit édifice du XIème siècle au milieu de son cimetière; site est très évocateur de la constitution du réseau paroissial rural dans le haut Moyen Âge : une église isolée, desservant un territoire où l’habitat était très dispersé. Cet édifice simple se compose d' une nef rectangulaire, à chevet plat. Il reste le seul vestige d'un ancien habitat ravagé par la peste et aujourd'hui disparu.